Partager l'article ! Hommage numéro Un: Il y a des instants que l'on ne peut oublier car ils contrastent complètement avec la réalité de votre quotidien. ...
Il y a des instants que l'on ne peut oublier car ils contrastent complètement avec la réalité de votre quotidien.
Quelle hâte, quelle excitation en apprenant la nouvelle, en savourant cette demande; je ne tenais plus en place et malheur délicieux, je ne travaillais pas ce jour là...
Comment alors occuper mon esprit qui profitait sans cesse de mes failles de petite gourmande à imaginer des nouvelles possibilités de scénario?
Nue toute la journée et la queue raidie et trempée de liquide séminal, je soulagea mon appétit et ma quête de jouissance en jouant avec mes fesses.
Assise.
Sous la douche.
Allongée.
Debout.
Encore assise, encore debout, et au bout de quelques heures, mon anus dilaté avalait mon nouveau plug gonflable comme un affamé..
L'heure, l'heure, l'heure qui approchait, et ma Maîtresse qui me rendais folle à avancer de 15, à finalement retarder de 30 celui qu'on avait initialement prévu.
[...]
Bien habillé en garçon dandy, j'avais prise dans mon sac mes petites tenues, mes jouets de salope.
Vite, vite, la hâte, l'empressement dans les jambes, le pas rapide et le coeur qui semble ralentir alors qu'il bat plus vite, vous savez comme lorsqu'un événement qui semble important compte se dérouler prochainement sous vos yeux.
Et puis, et puis ce numéro : le 17, le digicode : **** : ça restera codé. La grande porte : celle à droite de l'ascenseur : longer le couloir et choisir le bon paillasson...
Se croire dans l'hôtel Particulier de S. Gainsbourg et jouer sa seconde peau. Celle qui colle à la peau mais qu'on cache souvent par nécessité.
Un bonjour, un sourire. Un thé pour Mademoiselle. Et ce canapé pas encore déplié qui m'exhiba en partie, qui ne me laissait qu'une chemise et un noeud papillon en guise d'habits.
S'exhiber pas complètement nue est déstabilisant. C'est comme si le public venait se joindre à l'intime.
Alors je tripotais mon sexe, mes couilles, mon cul pendant que Maîtresse buvait son thé.
Et puis ce canapé qui se déplia et qui étala par la même occasion de nouvelles possibilités.
Non, ne plus imaginer et savourer : voila.
Voila, j'étais calmée : non je bandais encore, mon sexe palpitait et se retenait de cracher.
Une bougie, de l'huile et un massage avec la main; frôlant le divin, de l'encre, un loup et son chaperon : le rouge du noeud d'un string ficelle qui me sautait aux yeux sous mes caresses et puis ma queue enduite aussi d'huile qui jouait à la masseuse.
La voix de ma Maîtresse était si délicate, si sensuelle; c'est elle qui menait, qui guidait le jeu; qui me disait ensuite de me placer près d'elle pour la regarder se masturber; qui m'ordonnait de me branler, qui me susurrait de magnifiques obscénités, qui m'insultait, et qui s'auto qualifiait de salope en manque de bonnes bites, de sperme, qui m'infli[...] : "tète moi les seins, plus fort, je veux voir te vider les [...] : ce n'est pas de la censure ces pointillés sous crochets : c'est garder pour soi toute la saveur d'un moment déjà souvenir... Et plus qu'une séance de domination, ce fût un moment complice et d'échanges.
Pour finir, Bataille questionna par cette réflexion : "la parole viendrait à bout de l'érotisme, où l'érotisme viendrait à bout de la parole?
Anna, chienne de Mademoiselle.